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Même s’il n’a pas voulu divulguer son nom de famille, il a décidé de témoigner à visage découvert sur les conditions de travail sur la chaîne d’abattage : « La barbarie, l’égorgement, le réveil d’animaux sur les chaines de dépeçage, ce n’est pas normal. »
Son intervention terminée devant la centaine de manifestants venus pour l’occasion, Chris a les larmes aux yeux : « J’ai vu des animaux le cou tranché, vomir par la gorge. Ce sont des choses que l’on n’oublie pas. Compte tenu de mes valeurs, je ne pouvais pas continuer à travailler. »
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Chris reproche également à son ancien entreprise une course constante à la rentabilité. Selon l’ex-employé, un quota de veaux abattu est exigé par la direction. Les employés doivent abattre 90 à 120 veaux par heure « Dans les cas d’extrême cadence ça peut monter jusqu’à 140. » affirme le père de famille. « Des primes de rentabilité sont distribués aux employés qui tuent le plus, qui dépècent le plus et qui mettent en barquette le plus vite. »
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en fin d article !!
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Vendredi 28 février, le ministère de l’Agriculture a demandé la suspension de l’abattoir, dix jours après la diffusion de la vidéo choc et après une inspection de l’abattoir à Boulazac.
Dans un communiqué publié ce samedi, la filière viande demande la réouverture de l’abattoir dès mardi prochain.
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